L’objectif de cette table ronde est de mieux cerner, à travers définitions et exemples, les notions juridiques et les aspects psychologiques des harcèlements et/ou des violences sexistes et sexuelles dont les étudiant-es et le personnel peuvent être victimes ou témoins, et de découvrir les outils et les ressources mis en place par l’université.
Échange d’expertises et de perspectives :
- Geneviève CASILE-HUGUES, Maîtresse de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles & Référente du dispositif de lutte contre le harcèlement et les violences
- Yolande ESKENAZI, Cheffe de pôle régional du Défenseur Des Droits
- Isabelle RÉGNER, Professeure de psychologie sociale & Vice-Présidente Égalité Femmes Hommes et Lutte contre les Discriminations
- Sophie SERENO, Maîtresse de conférences - CDS Centre de Droit Social
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Lors de cet événement, un sondage a été effectué auprès des participant.e.s. : 95 personnes ont participé au zoom et 84 ont participé au sondage; 85 % de femmes et 15 % d'hommes; 50 % membres du personnel AMU, 42 % d'étudiant.e (8% autre activité). Parmi les 84 participant.e.s, 51 % connaissaient le dispositif AMU de lutte contre le harcèlement, les violences sexuelles, sexistes et homophobes avant la table ronde.
Avant et après avoir défini le harcèlement sexuel et autres formes de violences, il a été demandé aux participant.e.s de dire s’ils ou elles en avaient été victimes ou témoins. Avant définition des termes, 39 % pensaient avoir été victimes ou témoins contre 61 % de non/ je ne sais pas. Après définition, 67 % des personnes affirment en avoir été victimes ou témoins de tels agissements. Parmi elles, 55% des personnes ayant répondu pensaient avoir une définition claire du harcèlement et 88% estimaient que les définitions données correspondaient à ce qu’elles pensaient.
Lors de cet événement, la cheffe du pôle régional du Défenseur des droits était présente. 92 % des personnes ayant participé au sondage seraient intéressées par la mise en place d’une permanence du Défenseur des Droits à AMU et 86 % souhaitaient pouvoir saisir le Défenseur des Droits en cas de situation de discrimination (victime ou témoin). Suite à cette réunion, 92% seraient intéressées pour effectuer une autre table ronde pour approfondir le sujet.
Ces chiffres mettent en lumière l’importance de ces dispositifs pour informer et sensibiliser le personnel et les étudiant.e.s AMU à ces notions d’harcèlement et de violences sexuelles.
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